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Les termes du tourisme responsable

  • Tourisme responsable
    Terme général décrivant un tourisme intégrant des notions de respect environnemental, social et culturel, de développement économique local, d’équité et de solidarité.
  • Impact environnemental
    On parle dans ce cas d’impact environnemental d’un voyage. Cet impact peut être évalué en fonction du type de transport, de la durée du voyage, du type de logement et de ses modes de fonctionnement (chauffage, isolation, etc), de l’origine de la nourriture consommée sur place.
  • Compensation carbone
    Il s’agit en l’occurence de dioxyde de carbone (CO2), le principal produit de combustion des carburants de type kérozène, fuel, diesel, essence. La compensation est un moyen de réduire, voire annuler, l’émanation de CO2 d’un voyage (principalement en avion car plus facile à calculer) par un soutien financier à une action qui va permettre de réduire un dégagement de CO2 ou qui va contribuer à absorber une certaine quantité de CO2 (compensation partielle ou totale). Cela peut donc concerner un soutien à toute action de type replantation d’arbres, revitalisation d’espace naturel, ralentissement de la déforestation, modification du mode de chauffage et du système de cuisine dans les pays en voie de développement, création de transports publics, etc. Ce système de compensation est parfois discutable, bien que des structures comme MyClimate fasse du très bon travail, c’est pourquoi nous préconisons plutôt un usage modéré de l’avion.
  • Microéconomie
    La microéconomie pourrait être décrite comme étant l’économie locale, celle d’une région, d’une ville ou d’un village, elle est à l’opposé de la macroéconomie qui intervient à l’échelle planétaire.
  • Redistribution
    Notion liée étroitement à celle de la microéconomie, il s’agit de l’action de redistribuer de la valeur, en l’occurrence l’argent du voyageur, au sein même de la population de la région où le voyageur passe ses vacances.
  • Sensibilisation
    Action de faire découvrir une thématique (sociale, environnementale), de montrer son importance directe ou indirecte pour nous-mêmes, et d’encourager la transmission de cette information. Étudier une espèce animale en voie d’extinction par exemple.
  • Clarté, transparence
    En tant que voyagiste responsable notre attitude et notre fonctionnement se doivent d’être transparents et le plus clair possible dans leur présentation, bien que certaines notions liées au tourisme responsable soient parfois complexes et peuvent désorienter le voyageur. La traçabilité de l’argent du voyageur est un paramètre important dans ce cas.
  • Slow-food, slow-travel
    Le slow-food est un mouvement de réaction au fast-food. Il est né en Italie il y a plus de 20 ans. L’éloge de la lenteur en un mot, privilégier la bonne qualité de la nourriture, sa production locale. Le slow-travel est dans la même philosophie, en fait juste du bon sens, choisir des voyages qui donnent le temps de décompresser, de découvrir sans courir. Redonner de la valeur à un voyage.


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